Concours

Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 19:47
Qu'en est-il du contrôle respiratoire ? Est-ce dangereux de faire perdre conscience à quelqu'un ?


Certaines personnes aiment se priver de respirer pendant des scènes intenses. Cela peut se faire très simplement, par exemple en serrant le cou de quelqu'un pendant qu'on l'embrasse profondément ou de manière plus compliquée, par exemple en utilisant une cagoule de latex et un masque à gaz par-dessus une camisole de force. Lorsque vous manquez d'air, vos sensations sont beaucoup plus intenses; c'est également quelque chose de profondément intime d'autoriser quelqu'un à contrôler l'air que vous pouvez respirer. Une explication simple est que la réaction naturelle du corps à l'approche d'un orgasme est une respiration peu profonde et rapide - tout comme dans le jeu du contrôle respiratoire.


Il est inutile de préciser que des tas de choses peuvent mal se passer; si vous perdez connaissance et que personne n'est présent pour vous libérer et s'assurer que vous respirez, vous risquez de mourir. Ce jeu n'est pas pour les novices. Une manière simple de commencer est de serrer doucement le cou de votre partenaire pendant que vous lui faites l'amour. Si ça lui plaît, il (elle) vous le fera savoir d'une manière très démonstrative. Et vous pouvez cesser immédiatement juste en relâchant votre étreinte. Dans toutes les formes de contrôle respiratoire, il est vital que le matériel soit d'une sécurité absolue, et que la respiration du dominé ne soit entravée que par l'intervention directe du dominant - jamais par quelque chose (nœud coulant, masque à gaz, etc.) qui pourrait continuer à couper la respiration si, par exemple, le dominant s'évanouissait soudain.


Beaucoup de personnes meurent chaque année en pratiquant « l'auto asphyxie érotique » - une pratique qui consiste à se masturber en restreignant sa propre respiration, et une nuit on attend trop longtemps avant d'enlever le sac de sa tête ou de desserrer la pression autour du cou, on tombe inconscient et on meurt. Certains se disent: « et bien, je vais jouer avec un partenaire alors, si je veux perdre conscience ». Toutefois, perdre conscience, même temporairement, peut provoquer un arrêt cardiaque. C'est pourquoi envisager de faire s'évanouir votre dominé est probablement une idée beaucoup plus dangereuse que vous ne le pensez.


Il en est de même pour l'anesthésie. Parfois, on pense « Mmh, ce serait excitant si je pouvais droguer ma partenaire - comme dans les films - et qu'elle se réveille entièrement ligotée ! ». Même si votre partenaire appréciait cette idée, ne faites jamais ça. Il n'existe aucune méthode sûre d'anesthésier quelqu'un: les médecins anesthésistes passent leur vie entière à étudier le sujet, ils ont du matériel de pointe et malgré tout il arrive encore des accidents. Ne jouez ni avec l'éther, ni avec le chloroforme, ni avec la suffocation jusqu'à la perte de connaissance... sauf si vous et votre partenaire êtes prêts à prendre un réel risque de mort. Des personnes plus expérimentées que vous sont décédées.
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 19:46
La vue et l’ouïe

Le bandeau

Une bande de cuir, large de six centimètres, dans laquelle est évidée soigneusement la découpe du nez, permet un aveuglement parfaitement simple et efficace. On trouve également des bandeaux ou des masques en magasins spécialisés

Les boules insonorisantes

Sous prétexte d’apporter le repos, on vend en pharmacie différents dispositifs assourdissants.

Je pense que le recours à cette méthode présente rarement de l’intérêt : une victime ligotée, les silences… Pourtant ce procédé existe et peut servir de loin en loin ; je le cite donc pour ne rien oublier

Le Bâillon

Intérêt du bâillon : c’est un objet très utile et même parfois indispensable.

D’abord pour atténuer les cris du mari supplicié, ensuite pour l’empêcher de s’exprimer : il sera toujours plus soumis dés qu’il se rendra compte qu’il n’a plus aucun moyen de vous convaincre ni de son innocence ni de l’excès de votre cruauté.

Lorsque l’emploi du bâillon répond à un besoin de discrétion (par exemple, dans une chambre d’hôtel) sachez qu’il est malheureusement impossible de supprimer tout bruit, car l’être humain émet des sons directement par l’arrière-gorge.

Méfiez-vous donc de vos irritables voisins : ils se plaindront du vacarme, des cris, mais seront sans doute davantage intrigués et prêts à intervenir s’ils entendent des grognements sourds et prolongés.

Conditions de son efficacité :

Pour bâillonner efficacement, il est obligatoire que la bouche soit occupée par un corps étranger : boule de tissu (mouchoirs, bas, culottes – la sienne ou la vôtre !) ou petite balle de caoutchouc et de ping-pong.

Inutile de pousser trop loin dans la gorge, il suffit que l’objet occupe l’espace compris entre les molaires, la langue et le palais. Méfiez-vous des manœuvres de votre mari qui pourrait gonfler sa langue et ne vous faire employer ainsi qu’un objet trop petit.

La grosseur nécessaire sera plus ou moins importante selon que vous désirerez qu’il garde la bouche ouverte ou fermée

Le bâillon de type mors :

Les mâchoires sont maintenues distendues par une boule placée à l’intérieur de la bouche par une sangle qui vient se placer comme un mors.

Attacher étroitement et solidement la sangle derrière la nuque, alors que votre mari a le menton posé sur la poitrine.

Ce dispositif forme un bâillon douloureux car les mâchoires s’engourdissent vite et les lèvres et les joues sont pressées sur les dents.

Si vous n’introduisez pas un autre corps étranger dans la bouche de votre mari, ce système de bâillon lui permettra de formuler des borborygmes assez grotesques.

Le bâillon de type hermétique :

Les lèvres seront closes après que la cavité buccale aura été copieusement remplie : coller alors un sparadrap large d’environ cinq centimètres et s’étendant jusqu’au milieu des joues.

Ce dispositif demande la participation de votre mari qui doit fermer les lèvres, mais c’est le bâillon le plus efficace, celui qui laisse filtrer le moindre bruit.

Précautions indispensables :

Faites toujours attention.

Assurez-vous que votre mari respire parfaitement bien par le nez.

Si ce n’est pas le cas et que vous vouliez malgré tout le bâillonner longtemps, utilisez une balle de ping-pong que vous percerez de quatre trous larges d’un demi centimètre et diamétralement opposés ou encore une balle de badminton, puis maintenez l’objet en place par une sangle placée entre les dents, comme un mors. Ainsi votre mari sera réduit à une discrétion déjà considérable et pourra savourer le mutisme imposé aussi longtemps que vous le voudrez.
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 19:45
Le Bondage est l'acte d'attacher quelqu'un. L'effet recherché est souvent l'impuissance, l'incapacité de s'en sortir pour la personne attachée. Faut-il spécifier qu'une activité qui peut impliquer que votre seul chance d'être libéré est de le demander à votre partenaire doit être prise très au sérieux, tant au niveau de la sécurité que de la volonté des participants.

Le bondage permet de mettre votre soumis(e) dans des positions plus ou moins humiliantes. De fait, votre soumis(e) devient un objet qui n'a pas la possibilité de bouger et doit donc subir tous vos désirs.

Commencez en faisant simple

Devenir un expert du bondage demande de l'expérience et de la patience, vous n'y arriverez pas d'un claquement de doigts mais en pratiquant, en vous informant, en expérimentant et avec le matériel adéquat. En la matière, c'est une bonne chose que d'aller doucement... mais sûrement. Si attacher votre soumise consiste à l'attacher avec des cordes et des noeuds suffisamment serrés pour qu'ils restent en place, le bondage, lui, peut-être une véritable 'oeuvre d'art' et ne s'improvise pas.

Le matériel

D'abord, équipez-vous d'une bonne paire de ciseaux, des gros ciseaux à bout rond. Le bout rond est important car il permettra de couper les cordes serrées autour de votre soumise sans risquer de la blesser. Je parle en premier des ciseaux, parce qu'en matière de SM il est nécessaire d'avoir toujours en tête la sécurité, et les ciseaux en cas d'urgence seront la première chose dont vous aurez besoin. Ne ligotez jamais quelqu'un sans les avoir à portée de main.
Il y en a globalement 2 sortes de cordes : les cordes tressées et la corde à linge. Achetez-en 30 mètres si possible en coton. Coupez-en des morceaux de 2 et 5 mètres. Vous aurez également besoin de morceaux plus petits pour attacher les poignets, chevilles et le sexe (pour les hommes) et de morceaux plus longs pour le torse, les bras et les cuisses. Une fois coupée, vous aurez besoin de protéger les extrémités afin qu'elles ne se défassent pas. Les cordes en Nylon sont faciles à protéger, elles fondent à la flamme d'une bougie. Vous devrez être un peu plus inventif avec les cordes de coton ou de lin : une solution consiste à tremper les extrémités dans la colle. Assurez-vous que la colle pénètre bien dans les fibres. L'idéal est de ligaturer les extrémités.Les cordes en coton ou en lin ont l'avantage d'être souples (pas au début) et agréables à utiliser mais elles tendent à se salir facilement et les noeuds sont parfois difficiles à dénouer. Les cordes en Nylon restent propres un peu plus longtemps et sont facile à retirer. Vous en trouverez facilement de différentes grosseurs. La taille standard est 0,5 cm, plus petit cela peut être dangereux, plus gros c'est moins facile à manipuler. Evitez la ficelle ou les cordes rugueuses et pensez que plus une corde est fine, plus elle aura de facilité à couper la circulation sanguine et éventuellement la peau. Une exception toutefois dans le cas où vous utiliseriez de nombreuses cordelettes pour 'saucissonner' votre soumise.

A part les cordes...

Les cordes ne sont pas les seuls liens permettant d'attacher votre soumise : il y a les chaînes, les lanières de cuir, les bandes (à usage médical), le gros adhésif à fixer les cartons... En ce qui concerne les chaînes, il est recommandé d'acheter les longueurs dont vous avez besoin plutôt que de les couper vous-même. Prévoyez 30 à 50 centimètres de plus à vos mesures, il est préférable qu'elles soient trop longues que trop courtes ! Prévoyez également des attaches rapides ou des mousquetons doubles. Prévoyez largement, vous n'en aurez jamais de trop ! Vous pouvez utiliser les chaînes pour entraver votre soumis(e) à un point fixe ou également les utiliser comme point d'attache en les fixant aux pieds de votre lit afin d'y attacher votre soumis(e) en croix. Cela a l'avantage d'être portable, amovible, de ne pas demander de trous dans les murs, de se ranger facilement et d'être discret. Les lanières de cuir sont pratiques pour attacher votre soumise sur une croix, une chaise, un chevalet ou pour attacher les bras au corps. Il y a également les cordes élastiques... si vous avez de la place.

Les noeuds

Les noeuds. Je vous conseille de vous replonger dans votre manuel du parfait scout afin de vous rafraîchir les idées, mais rassurez-vous, vous pouvez très bien faire un bondage en ne connaissant que quelques noeuds standards.
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 19:44
Si le self bondage ne recrée pas parfaitement le sentiment d’impuissance créé par le bondage d’un partenaire il reste néanmoins une pratique très prisée chez les hommes et les femmes à caractère soumis.

Il existe deux sortes de self-bondage.

- Le bondage sensuel qui consiste souvent à faire passer des cordes sur des zones érogènes
- le bondage strict, qui vous immobilise ou restreint vos mouvements.

Le bondage sensuel est en général porté sous les vêtements et consiste en une corde passée autour de la taille et remontant entre les jambes.
Le frottement entre les fesses et sur les parties génitales occasionné par la marche offre aux adeptes des sensations très excitantes.
Il y a différentes façons de faire ce bondage. On peut aussi ajouter des nœuds à la corde aux endroits stratégiques.

Dans le bondage strict, de sérieuses mesures de sécurité s’imposent.

- Tout d’abord, gardez l’esprit clair. Pas d’alcool, pas de drogue.
Vous devez pouvoir vous détacher immédiatement en cas de crampe, difficulté de respirer et tout autre problème. Sachez que même si les accidents mortels sont rares, ils existent néanmoins. Il vous faudra rester calme et ne pas paniquer. N'oubliez pas qu'il est en général plus compliqué de se sortir d’un self bondage que de le réaliser.

- Evitez d’associer un bâillon au bondage surtout si vous avez tendance à ‘planer’. Vous risquez de ne pas réagir à temps en cas de problème. Vous pouvez à la rigueur utiliser un bâillon boule ou mordre une corde, du moment que ça ne vous empèche pas de respirer correctement. Et veillez à pouvoir tout retirer en une seconde.

- La corde n’est pas recommandée. Evidemment c’est économique, c’est pratique, c’est sensuel, mais c’est dangereux pour un self-bondage. La corde glisse, est imprévisible et peut vous mettre en difficulté, voire dans l’impossibilité de vous dégager. Il est beaucoup plus sûr d’utiliser des menottes de cuir, des sangles ou des chaînes que vous relierez entre elles avec des mousquetons qui s’ouvrent d’une simple pression. Ou tout autre accessoire qui tout en assurant un bondage efficace vous permet de vous dégager quand vous le décidez.

- Les menottes sont beaucoup plus faciles à mettre qu’à enlever. Assurez-vous que vous en maîtrisez bien l’usage avant de les combiner avec un bondage plus sophistiqué. Evitez de lier vos mains derrière le dos. La position ainsi obtenue tire sur certains muscles et peut gêner la respiration . La réduction de l’apport d’oxygène peut provoquer des maux de têtes ou un évanouissement.

Maitresse Lilith
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 19:43
Evitez d'utiliser des bougies colorées ou parfumées. Préférez les cires naturelles

L'utilisation des bougies dans les jeux BDSM est pleine de sensations. La bougie peut être utilisée pour brûler légèrement, ou pour transformer en chandelier un(e) esclave.

Sensation masochiste lorsque la cire fondue est versée sur le corps, le recouvrant d'une fine couche, provoquant de multiples morsures dont l'intensité est directement liée à la hauteur de la bougie. La cire peut être versée sur toutes parties du corps, éviter quand même le visage. La douleur est vive mais s'estompe rapidement, l'excitation souvent au rendez vous surtout lorsque les parties génitales sont concernées!

Mais sensation également en domination lorsque l'esclave esttransformé(e) en bougeoir pour éclairer avec la crainte, réelle, d'être brûlé(e) par la ougie ou le cierge au fur et à mesure où il se consumme!

L'utilisation de la cire dans les jeux est un vrai cérémonial. Le feu est impressionnant et la morsure peut être très vive. L'utilisation d'une musique envoûtante renforce encore les sensations d'attente!

Mais la bougie reste un jeu assez soft même si elle fait intervenir le feu. Un seul problème, prévoir un aspirateur ensuite pour néttoyer tous les copeaux de cire...


Maitresse Lilith
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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