le blog bdsmfetichoutaouais

Il y a en fait deux types de bracelets :
Les bracelets « classiques » ou les efforts de tractions se font perpendiculairement a l’axe du membre comme cela se produit lorsqu’on attache les deux poignets d’une soumise ensemble.
Les bracelets de « suspension », ou les efforts de traction s’effectuent dans l’axe du membre, pour attacher une soumise a une croix de St André par exemple. Il s’agit soit de bracelets classiques auquel on adapte une poignée soit de bracelets spécialement conçu pour
Lors de l’achat il faudra vérifier la qualité et la résistance du cuir (certains se détendent avec la sueur) ainsi que celle des pièces métalliques utilisées. La fixation de la sangle a la patte de cuir est un point critique un simple rivet de petite taille travaillant en traction lâchera un jour ou l’autre, l’idéal est un rivet de dimensions correctes double par une couture type sellier. L’anneau en général pris entre la sangle et la patte doit être d’une résistance correspondant aux efforts qu’il encaissera (soudé et de bon diamètre). On vérifiera que la face interne de la patte soit doublée afin que la base des rivets ne soit pas en contact de la peau (ce qui en plus avec la sueur peut les corroder), s’il n’est pas fondamental que l’ensemble de la patte soit rembourré il est important que les bords le soient de façon a ne pas créer de point dur principalement en regard des reliefs osseux tels que les malléoles.
Un point, souvent négligé, est la fixation du bracelet a une structure, les mousquetons classiques ne peuvent être utilisées que, si quoi qu’il arrive, aucune traction ne sera exercée sur eux. Dès qu’une traction risque de s’exercer (perte d’équilibre de la soumise par exemple) il est impératif d’avoir des mousquetons libérables sous tension et cela d’une seule main (l’autre soutenant la soumise). Les mousquetons qui me semblent remplir ce cahier des charge sont les mousquetons Wichard utilisés sur les voiliers pour les drisses ou les écoutes et bras de spi, certes ceux ci sont cher mais la sécurité de votre soumise est a ce prix, on les trouvera chez les bon shipchandlers. Il existe d’autres mousquetons libérables sous tension mais que j’aime moins dans certains magasins spécialisés
Les bracelets seront suffisamment sérés pour ne pas glisser mais ne devront pas empêcher la circulation sanguine et l’on veillera périodiquement a contrôler la coloration et la chaleur cutanée du segment de membre sous jacent. Dès l’apparition des premiers fourmillements ceux ci devront être détachés.
Les pinces sont un des éléments classiquement utilisé lors des jeux. Simples pinces a linges ou pinces sophistiquées elles peuvent être posées en toute partie du corps et préférentiellement aux zones sensibles que sont les seins et les grandes et petites lèvres, voire avec prudence le clitoris. Une des particularité la plus intéressante des pinces est que si la douleur qu’elles provoquent lors de la pose s’estompe légèrement avec le temps leur ratait entraînant un retour du flux sanguin induit une douleur plus forte encore. La soumise se trouve ainsi prise entre l’envie de se voir libérée des pinces et la crainte de la douleur que ce retrait provoquera, un bien cruel dilemme.

Il existe une grande variété d'objets de dressage. Généralement, ils sont utilisés pour punir, mais, mis en oeuvre gentiment, ils peuvent être très érotiques. Ces objets ne doivent être utilisés que dans le but d'affirmer la discipline. Ils sont le symbole de l'autorité et du pouvoir de la Domina. Ces objets sont donc plus que de simples outils. N'utilisez pas un objet sans vous être au préalable exercé. Ils doivent inspirer le respect au soumis et entraîner un changement immédiat de son attitude.

C'est pourquoi, ils doivent être utilisés à bon escient et avec parcimonie. Les ceintures peuvent être utilisées pour discipliner un soumis. Pliées en deux, elles sont très efficaces pour fesser. Il est très facile de déborder avec une ceinture, infligeant ainsi plus de souffrances que nécessaire. Bien entendu, la force de la souffrance est à la discrétion du couple.

Les cravaches d'équitation sont également très efficaces. Le manche de la cravache, planté entre les cuisses du soumis, est très érotique, et un coup de cravache est très impressionnant pour le soumis.

Le fouet peut engendrer des blessures cutanées s'il est utilisé avec trop d'entrain. Cependant, si vous l'utilisez avec plus ou moins de douceur, vous n'aurez aucun mal à attirer l'attention de votre soumis. Le fouet couvre une large surface de peau, offrant ainsi une grande variété de souffrances.

Les rames existent en différentes tailles et formes. Elles sont utilisées pour fesser une grande surface. Ces objets doivent être utilisés avec la plus grande attention. La souffrance qu'ils crée peut être bien suprieure à celle engendrée par le plat de la main.

Une Domina inexpérimentée devrait les utiliser sur elle-même en premier, pour apprécier l'intensité de la douleur. Il aura ainsi une bonne estimation de la force nécessaire pour obtenir un résultat donné.

Il existe également des objets comme des baillons, des masques faciaux. Je recommande à la Domina débutante de ne pas utiliser ces accessoires. Baillonné, le soumis est dans l'incapacité de prononcer le mot-clé et risque ainsi d'être blessé par inadvertance.