le blog bdsmfetichoutaouais

Les règles de vies et les consignes sont la projection dans le quotidien des commandements. On pourrait définir
les consignes comme des règles dont l’application est limitée en durée et en portée par opposition au règles de vies sans limites de validité, par la suite nous emploieront le terme règles.

Les règles ont en fait plusieurs fonctions :

La plus évidente de celle-ci est d’être l’application concrète des principes édictés par les commandements. Les règles indiquent a la soumise comment face a une situation concrète précise se comporter pour respecter tel ou tel commandement. L’interdiction du port de la culotte, déjà évoquée apparaît alors comme la conséquence logique des sixièmes et septièmes commandements..

Les règles ont aussi une fonction « éducative », c’est par le respect de celles-ci que la soumise développe chaque jour son aptitude a l’obéissance et qu’elle progresse ainsi dans la voie qu’elle a choisi. L’interdiction de la culotte est une règle simple a respecter et a évaluer, soit la soumise l’a respecté ou pas il n’y a pas de problèmes d’interprétation.. Au fur et a mesure des progrès de la soumise des règles plus complexes sont introduites.

Enfin par leur présence ces règles sont pour la soumise et pour le Maître un rappel du lien qui les unis, c’est par leur observance que celui-ci se renforce progressivement. Pour la soumise respecter une règle, va bien plus loin qu’une simple obéissance a une autorité, c’est affirmer son appartenance a son Maître, c’est affirmer que ce qu’on fait c’est par et pour lui.

Pour le Maître donner des règles et veiller a leur respect c’est se tenir aux cotés de sa soumise être présent a tout instant. Dans l ‘exemple précédent du slip en renonçant a en porter la soumise se mets, pour le plaisir de son Maître, dans une situation pas toujours facile a gérer, ainsi a chaque moment de la journée ou elle ressent l’absence du slip elle perçoit la présence implicite de son Maître.

Avant toute introduction d’une nouvelle règle il sera bon d’en expliquer le but de celle-ci et de s’assurer que la soumise en comprends les motivations profondes. C’est a ce prix que celle-ci y adhérera et verra dans les règles un pas en avant dans la relation. Si elle n’y voit qu’une mesure arbitraire certes elle la subira mais sans en tirer de bénéfice et vivra les règles comme un poids injustifié.

Un contrat est une entente entre un le dominant et la soumise spécifiant les rôles, droits et responsabilités des parties contractantes. Ce contrat est présenté comme un accord durable et sécurisant qui tente de définir en termes précis une relation de soumission et l'interaction entre deux personnes, ci-après nommé la soumise et le Maître.
Le contrat n'a pas valeur légale mais une forte valeur morale et il est à déconseiller d'y adhérer à la légère.
Cet accord doit être signé volontairement, mais ne peut être brisé sauf aux conditions prévues dans celui-ci.
Contrat de relation de dominant à dominé.
I Rôle de la soumise
La soumise librement et de son plein consentement accepte de se soumettre corps et âme à la personne de son Seigneur et Maître.
Cette soumission s'entend être physique, sexuelle, et morale. Les seules limites de cette soumission sont celles définies par le présent contrat.
La soumise s'engage donc à obéir en tout point aux instructions que son seigneur et Maître lui communiquera sous forme d'ordre.
La non-obéissance de la soumise aux ordres de son Seigneur et Maître entraînera des punitions.
Ces punition pourront être soit d'ordre physique, sexuelle ou morale sans que la soumise ne puisse s'opposer à leur application. (confère articles IV et V)
Il n'y aura aucune limite de lieu, de temps, ou de situation dans lequel la soumise puisse refuser d'obéir à un ordre sans risque de punition, sauf dans les situations où la soumise se verra accordé un veto (confère article II).
La soumise accepte de ce plier aux désirs de son Seigneur et Maître, d'obéir au règlement dont elle prendra connaissance, de tenter de lui plaire au meilleur de ses habilités, d'apporter toujours de la bonne volonté en la réalisation des taches qui lui seront demandées, d'exister essentiellement pour le plaisir du dit Maître.
II Veto de la soumise
La soumise, en tout moment, détient un veto sur tout ordre lui étant donné par le Maître.
Elle peux alors refuser de plein droit d'obéir à cet ordre. Ce refus d'obéissance ne pourra en aucun cas donner lieu à punition.
Pour que la soumise utilise ce droit de véto, il lui suffit de prononcer un mot définie comme étant le "Safe word" dans le questionnaire annexe à ce contrat, le Seigneur et Maître devra mettre un terme à toutes les activités en cours au plus vite.
Ce pouvoir ne pourra être invoqué que dans les circonstances suivantes:
- Quand l'ordre donné correspond à une activité que la soumise ne souhaite en aucun cas pratiquer, ce dont elle aura averti le Seigneur et Maître au moyen du questionnaire annexe à ce contrat.
- Quand l'ordre donné entre en conflit avec une ou des lois existantes et puisse mener à une amende, une arrestation ou une comparution devant les tribunaux de la soumise.
- Quand l'ordre donné peut avoir comme conséquence de causer des dommages extrêmes à la soumise, tel que la perte d'un emploi, causer un stress familial, etc.
- Quand l'ordre donné peut cause des dommages corporels permanents à la soumise.
- Quand l'ordre donné peut causer des traumatismes psychologiques à la soumise.
III Rôle du Maître
Le Maître accepte la responsabilité du corps de la soumise ainsi que de son âme.
Le Maître s'engage à prendre soin de la soumise, de s'assurer de sa sécurité et de son bien-être en tout lieux et tout instant, surtout lors de la réalisation d'ordre dont il est l'auteur.
Le Maître s'engage également à faire progresser la soumise dans la voie de la soumission, de l'entraîner à servir, de la punir justement, de l'aimer, et de l'utiliser régulièrement au gré de sa volonté.


La soumise se refuse de droit de protester, de se défendre, ou de refuser de recevoir toute punition que le Seigneur et Maître décide de lui administrer.
Ceci restera vrai quelques soient les griefs reprochées à la soumise, et quelque soit la punition.
Le droit de véto définie à l'article II de ce contrat reste valable en ce qui concerne les punitions.
V Règles concernant les punitions
Punir la soumise est un acte sujet à certaines règles conçues pour protéger la soumise d'abus intentionnel.
La punition ne doit jamais entraîner de dommages corporels permanents. Sont donc interdits en tant que punition :
- Verser le sang. La punition doit prendre fin immédiatement s'il y a apparition de sang.
- Brûler le corps.
- Perte drastique de circulation.
- Causer des saignements internes.
- Perte de conscience.
- Privation de tout matériel nécessaire, tel de la nourriture, de l'eau, ou les rayons du soleil pour de longue période de temps.

Le Maître se doit d'être imaginatif de telle manière que sa soumise soie fière et se sente l'objet de toutes les convoitises. Le Maître se doit de façonner sa soumise de telle manière que sa chair et son esprit soit imprégné des principes à la base de la relation d’échange de pouvoir. Il se devra de prendre tout égard de telle manière que sa soumise prennent un réel plaisir, notamment aussi en lui annonçant avec soin certaines séances. Il se devra de la surprendre par exemple en préparant avec soin et classe une séance de domination ceci toujours dans un esprit de la soumission.

Le Maître se devra d'être ferme mais ne devra nullement être injuste. Le Maître se devra de motiver sa soumise par des encouragements, offrandes, voire des remerciements pour l'amener à l'excellence de leurs rapports. La punition ne devra être que l'ultime recours, privilégiant l'éducation à la correction. Pour arriver à une certaine excellence, le Maître se devra d'observer et être à l'écoute de sa soumise de telle manière à connaître tous les aspects et fantasmes de sa personnalité Il ne devra en aucun cas la priver de sa personnalité, mais l'aider à se dépasser sur le plan de la soumission.

Le Maître se devra de faire tout ce qui est possible pour permettre qu'ensemble avec sa soumise le chemin de la soumission débouche sur un monde sans interdit, si ce n'est celles des règles déjà établies au départ. De ce fait ensemble le Maître ainsi que sa soumise n'auront que soif de découvrir les plaisirs cachés voire inconnu du monde de la soumission. Le Maître est conscient qu'il ne peut y avoir aucune symbiose si la soumise ne réalise pas tout de suite qu'elle consiste pour lui à être le plus précieux des objets et de ce fait à droit au égards de son statut.