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Un public ignorant

C'est une forme particulière d'humiliation. Dans la plupart des cas, votre esclave portera sur lui une marque indéniable et éventuellement douloureuse de sa servitude ( chaînes, ceinture de chasteté, godemichés, coups de cravache, parures diverses).

Mais cette marque n'apparaîtra pas, du moins à première vue.

Il est préférable que vous soyez à ses côtés s'il a une quelconque possibilité de se débarrasser de la chose encombrante.

Au milieu de la foule la plus dense, lui seul saura, et vous aussi, bien sûr, qui vous amuserez de cette honte inavouable. Je voudrais, à cette occasion, vous exposer une technique très simple et qui permet de reprendre en main un esclave lorsqu'il n'est pas possible d'agir ouvertement.

Avant de sortir, vous lui ligoterez les testicules avec une
petite cordelette (le pénis également, si vous le désirez, mais les
variations possibles de volume de cet engin ainsi que la mobilité de la peau à cet endroit laissent toujours planer le risque que le lien se défasse). Vous ferez donc une boucle étroite, solide, et placerez les extrémités de la cordelette sur ses hanches, en les fixant à la ceinture de son pantalon, de telle sorte qu'elles soient visibles sous sa veste, mais aussi très faciles à saisir.
Dans ce genre de pratiques secrètes, l'humiliation de l'esclave provient de la gêne physique qu'il ressent, mais aussi et surtout de ce qu'il est persuadé que tout le monde a remarqué qu'il porte une marque ou un objet bizarre, ou se comporte de façon étrange.

Un public anonyme

C'est une possibilité limitée par l'état navrant de nos mours, mais fort intéressante malgré tout. Dans un lieu où vous ne risquez pas de rencontrer des gens qui puissent vous connaître ni, plus simplement, des grincheux, que votre esclave soit contraint d'exhiber partiellement de marques de sa condition servile. Cela peut consister à lui faire porter un fouet encombrant comme sur un plateau, à l'emmener choisir et essayer les habits nécessaires à son travestissement, à maintenir ses mains derrière le dos, à ne jamais lever les yeux vers vous, à vous appeler « Maîtresse », à laisser dépasser de son maillot de bain les traces évidentes de coups de cravache, etc.

Au contraire, vous pouvez aussi
participer activement à la manouvre en portant vous-même le fouet, une tenue arrogante, en donnant des ordres à votre esclave.
L'avantage principal de cette technique, outre une humiliation intense de votre mari, est de pouvoir entrer facilement en contact avec d'autres dominatrices, d'autres esclaves déjà asservis ou encor inexploités.

Pourtant, veillez à ce que cette exhibition ne soit pas trop agressive : que le rideau fasse découvrir la présence d'un mystère, mais qu'il ne le dévoile surtout pas. L'un des charmes de cette pratique est justement d'observer l'attitude de personnes qui soupçonnent quelque chose sans être sûres de rien.

Un public averti

Ce cas ne se présentera que lorsque vous serez certaine que vos
interlocuteurs directs sont intéressés autrement que par une curiosité malsaine, et qu'ils sont éventuellement disposés à participer physiquement à vos jeux.

D'ailleurs, il n'est jamais indispensable que toutes les personnes présentes soient au courant de ce qui se passe. A côté de personnes averties peut se trouver un public ignorant et anonyme. Ainsi à propos de l'exemple de la cordelette donné plus haut, en voici une utilisation dont l'effet est irrésistible.

Mettez votre voisine de table dans le secret, à l'insu de votre esclave. Une fois installée, confiez-lui discrètement la cordelette puis faites un geste soudain qui prouve bien à votre esclave que vous ne le tenez plus : si votre voisine enthousiaste commence à tirer par saccades en éclatant de rire, soyez certaine que votre mari se trouvera dans un embarras aussi humiliant que désespéré !

Il est particulièrement amusant d'être dans un café, par exemple, en compagnie de votre esclave et d'une dominatrice qu'il ne connaît pas : décrivez ce que vous avez imposé récemment à votre mari, les parures qu'il porte éventuellement, etc. ; faites-lui également prononcer certaines déclarations appropriées aux circonstances.

La présence d'un public ignorant, celle de cette dominatrice inconnue mais si rapidement mise au courant des détails les plus humiliants de sa servitude, feront prendre à votre esclave une conscience extrêmement aiguë de sa condition. Si cette rencontre est destinée à le confier, temporairement ou définitivement, à cette nouvelle Maîtresse, soyez sûre qu'il vous fera honneur en lui témoignant dés à présent une soumission exemplaire, l'entrevue l'ayant placé d'emblée dans une situation dont il ne pourra pas se défaire de si tôt.

L'humiliation devant un public anonyme décrite ci-dessus est tout particulièrement appropriée avec la vendeuse du magasin où vous lui achetez ses parures féminines ou autres.

Méfiez-vous toutefois de confondre un témoin anonyme qui comprend mais n'approuve peut-être pas, avec une personne sincèrement intéressée par le sujet.