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Mardi 18 avril 2 18 /04 /Avr 10:58
C'est là que beaucoup de relations B&D tombent en ruine.

Punitions trop sévères pour des fautes mineures, ignorance des bonnes actions et oubli manifeste de fautes conduisent la rupture de la relation. Si un dominant ne punit pas des fautes majeures, ou ignore les bonnes actions de sa soumise, les conventions acceptées dans le cadre de la relation sont rompues. C'est là que le dominant montre son vrai visage.

Il ne doit pas se contenter de contrôler la soumise, mais il doit aussi se contrôler lui-même.

Au début de la relation B&D, la tendance est forte de se mettre d'accord sur une longue liste d'actions correctes et incorrectes.

Mais si le dominant ne se rappelle pas de toutes, la soumise est " trompée " et, dans les faits, perd le respect pour lui et son pouvoir. Il est plus judicieux de commencer avec quelques règles, et avec le temps, de les étendre au fur et mesure de l'évolution de la relation.

La surenchère de la punition est également néfaste. Si le dominant est cruel ou vicieux, la soumise se contentera de faire ce qui est nécessaire pour s'éviter les punitions.

Avec le temps, elle perdra le désir de plaire au dominant. Celui-ci se rendra un jour compte que son emprise n'est que de façade et qu'il a perdu le contrôle sur la soumise.

La punition est un outil pour corriger les manques de la soumise.

ELLE NE DOIT JAMAIS INTERVENIR SOUS LE COUP DE LA COLERE.

Ce point est fondamental. En punissant sous le coup de la colère, des blessures peuvent apparaître, les limites ne plus exister, les mots clés ignorés.

Cette situation est très dangereuse. Le dominant qui sévit sous le coup de la colère est dans une zone d'abus. En B&D, le dominant se soucie des sensations de la soumise.

Il est très difficile de prendre le recul nécessaire quand on est en colère. La souffrance n'est pas le but de la relation B&D.

Elle peut simplement être un outil supplémentaire à la disposition du dominant pour garantir le respect des règles.

Les punitions n'impliquent pas forcément la souffrance. Restriction de mouvement, humiliation, mots crus, ou un simple regard peuvent punir une soumise.

Des privilèges peuvent être révoqués, comme par exemple s'asseoir sur les chaises ou être contrainte par le dominant à dormir par terre, au pied du lit.

Il existe plein de manières de punir une soumise. Gardez les manières sévères pour les infractions majeures.

Si vous battez un chien tous les jours, vous n'obtiendrez rien d'autre qu'un chien coléreux et incontrôlable. Il en est de même pour une soumise et une soumise colérique est bien plus imprévisible qu'un chien.

La punition doit toujours être suivie d'une récompense lorsque la soumise a rectifié la situation. La soumise doit être autorisée à corriger sa faute, qui doit ensuite être oubliée.

Les récompenses montrent à la soumise que le dominant est content. Elles sont des éléments tangibles montrant l'amour et l'attention du dominant pour sa soumise à l'occasion d'actions positives.

C'est là qu'apparaît le vrai pouvoir du dominant. La récompense peut prendre des formes diverses : un baiser, une caresse, des fleurs, une petite lettre, ou une longue soirée tendre à faire l'amour.

Les récompenses montrent à la soumise que son dominant pense à elle et s'intéresse à son bien être. Elles confirme son propre comportement et le renforce. C'est ainsi que le dominant crée la volonté de lui plaire
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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