Mercredi 19 avril
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Le fétichisme et les relations S.M. (sado-maso) avec l'utilisation de vêtements de cuir, de cuissardes à hauts talons et une nette augmentation des ventes de menottes et de fouets ;
L'utilisation d'accessoires dans l'acte sexuel comme les godes (godemichés), sexes masculins en latex ou en bois utilisés notamment pour les pénétrations anales, ou les prothèses, pénis artificiels qui se fixent autour de la taille à l'aide d'une ceinture.
De même ils aimeraient utiliser des objets et gadgets sexuels, mais sans aller jusqu'au menottes ou au fouet : le sado-masochisme est la pratique la moins envisagée par les plus de quarante ans. Les choses changeront peut-être, à l'instar de caresses telles que cunnilingus ou fellation qui se sont totalement "démocratisées", de nouvelles pratiques pourraient devenir courantes à l'avenir… Beaucoup de fantasmes, de sentiments et de plaisir : décidément, la France a fait sienne la devise "faites l'amour, pas la guerre"… Alain Sousa Sources : Enquête Durex Global Survey, mars 2003. Enquête "Les habitudes sexuelles des Français de 40 ans et plus", mars 2003, Pfizer/Institut Louis Harris.
Dans l'enquête ACSF2 les fantasmes sado-maso sont peu déclarés, (0,5 % des hommes et 2 % des femmes sur l'ensemble des enquêtés tout âge confondu). Par contre chez les plus jeunes, les fantasmes sadiques et ceux de rapports sous la contrainte atteignent le score d'une personne sur 10.
Ce fantasme de viol a selon les auteurs (et peut être selon les personnes) deux interprétations : il exonère le sujet de toute responsabilité face à son excitation, la femme (car c'est plus un fantasme féminin) peut se dire "j'ai du plaisir mais c'est contre ma volonté". Une manière de se déculpabiliser par rapport à un plaisir vécu coupable. Mais la contrainte peut être perçu comme le symbole de la force du désir de l'autre. "Rien ne l'arrête ! Son désir sexuel est trop fort ! Mon charme est irrésistible !"
Pour certains, l'excitation sexuelle naît de situations particulières : sadomasochisme, bisexualité, échangisme, pornographie, cybersexe… Sans tabou ni racolage, découvrez toute la vérité sur ces pratiques.
Maitresse Lilith
Par MaitresseLilith_selena
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Mercredi 19 avril
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18:56
Si dans cette affaire ces hommes ont été condamnés à des peines d'emprisonnements de 2 à 4 ans, dans d'autres domaines la société permet des "sévices". Certains plus anodins bien sûr ! Vous pouvez demander des peercings, des tatouages, le tatoueur ne sera pas tourmenté par la justice. Pourtant, il y a là aussi, douleurs et "blessures" physiques définitives librement consenties. Par ailleurs, il n'existe qu'une partie du corps qu'un chirurgien peut vous amputer uniquement à votre demande sans raison médicale : le prépuce. La circoncision est une mutilation volontaire légale. Pas toujours volontaire d'ailleurs puisqu'elle est pratiquée chez des enfants qui ne peuvent donner leur consentement !
Et puis il y a la boxe. Vous pouvez recevoir et donner des coups pour le "plaisir" dans le cadre de ce sport sans tomber sous le coup de la loi. Alors qu'on sait les dégâts funestes de ses coups de poing sur le cerveau des boxeurs !
Deux poids, deux mesures ?
Pourquoi ces différences ? Sinon que les lois sont faites en fonction de la morale à une époque donnée. Dans les faits, les hommes condamnés ont été punis pour avoir infligé des douleurs et des blessures à autrui, mais en réalité c'est leur choix de sexualité qui a été jugé. Pour la majorité de nos contemporains se donner des coups sur un ring ou sur un terrain de rugby n'a rien de scandaleux par contre éprouver du plaisir sexuel dans des pratiques douloureuses n'est pas permis. Le poids de la morale a joué en leur défaveur.
Dans des domaines plus graves, la loi ne laisse pas de choix non plus. Mais là on le comprend mieux, la vie d'autrui est en jeu. Le duel est hors la loi et le consentement des deux protagonistes ne met pas à l'abri des poursuites. De même assister quelqu'un qui se suicide est considéré comme un homicide.
Et le droit à la vie privée ?
Les hommes poursuivis dans ce procès ont tenté de faire valoir devant la Cour Européenne des droits de l'homme, leur droit à la vie privée. Considérant que tout ce qui c'était passé dans ce club de rencontres ne concernait qu'eux, les casettes vidéos n'étant pas vendues mais diffusées aux seuls membres. Au Royaume-Uni depuis 1957, l'homosexualité est ainsi décriminalisée si les actes se déroulent dans la sphère privée. Mais la Cour Européenne ne leur a pas donné raison. Elle a considéré que l'orientation et les comportements sexuels concernent un aspect intime de la personne, mais que malgré tout dans un pays démocratique, l'immixtion de la justice dans la vie privée peut parfois être nécessaire. La Cour Européenne reconnaît le droit des états à se saisir de toute affaire qui entraîne des blessures physiques.
REf Dr Agnès Mocquard
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Mercredi 19 avril
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18:54
Dans les pratiques sadomasochistes, la souffrance côtoie le plaisir sexuel. Qui dit souffrance dit blessures, plaies. Le responsable des sévices tombe-t-il sous le coup de la loi malgré le consentement de la victime ? Peut-on en toute impunité blesser un être humain même si celui-ci le demande ?
Les tribunaux britanniques et la Cour européenne des droits de l'homme ont dû plancher sur cette question complexe voilà quelques années. L'affaire a débuté par la découverte fortuite en 1987, par la police anglaise de casettes vidéo d'un club de rencontres sadomasochistes. Une cinquantaine d'hommes étaient concernés. Les actes sexuels filmés se sont déroulés pendant une période de 10 ans. Ils comportaient des sévices des organes génitaux avec de la cire chaude, du papier de verre, des hameçons, des aiguilles et également des corrections rituelles à main nue, au martinet ou avec des ceintures cloutées. Tous les participants étaient adultes et consentants. En 1990, plusieurs participants ont été inculpés et déclarés coupables de violation de la loi des atteintes aux personnes. Cette loi anglaise de 1861 stipule que : toute personne qui blesse ou inflige une douleur sérieuse à une autre personne illégalement et avec l'intention de nuire, avec ou sans armes ou instruments, est passible d'emprisonnement.
Ref ;Dr Agnès Mocquard
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Mercredi 19 avril
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18:53
Remettant en cause les préjugés qui fondent la clinique psychopathologique, le philosophe Gilles Deleuze a considéré que le sadisme et le masochisme, tels qu'ils ont été décrits dans les oeuvres de Sade et de Sacher-Masoch, ne constituent pas le "couple d'opposés" des psychanalystes. Selon Deleuze, le sadisme renverrait à la toute-puissance du maître qui ignore volontairement la présence de l'objet à qui il impose la totalité de son désir de façon quasiment impersonnelle. Le sadisme consisterait ainsi en une forme de pouvoir absolu sur l'autre allant jusqu'à sa négation.
Le masochisme relèverait d'une toute autre logique, celle du contrat. Le soumis serait à la recherche d'un dominateur (ou plus souvent d'une dominatrice) qu'il aurait besoin de former et d'éduquer en passant un contrat avec lui. Le masochisme serait donc l'expression d'une relation contractuelle entre deux êtres libres dont le contrat passé entre eux fixe les limites de ce qu'il est licite de faire et ne pas faire. Dans ce contrat, le masochiste provoque le dominateur pour l'amener en même temps à se conformer à ses termes et à y déroger. La dialectique du maître et de l'esclave, chère à Hegel, trouve ici toute son expression et le sadisme comme le masochisme ne seraient que des formes extrêmes et sexualisées des relations sociales.
Une relation pleinement consentie et contractuelle
Le SM à la mode actuellement s'inscrit dans le cadre d'une relation consensuelle entre deux êtres libres. Et c'est bien la signature du contrat entre les deux partenaires qui fixe le déroulement du rituel et ses limites, qui en fait une pratique acceptable à une époque qui place la dimension juridique et négociée des relations sociales et interpersonnelles au sommet de ses valeurs.
Ref; Alain Giami
Maitresse Lilith
Par MaitresseLilith_selena
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Mercredi 19 avril
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18:52
On trouve dans ce type de relations, l'idée que la violence et la douleur qui en résulte seraient source de plaisir intense pour celui qui l'administre autant que pour celui qui la reçoit. Il s'agit donc d'une érotisation de la violence et de la douleur. Le sadomasochisme inclut aussi la domination, la souffrance morale et l'humiliation. Freud est celui qui a le plus insisté sur la liaison entre les dimensions opposées du sadomasochisme et leur présence à l'intérieur d'un même individu, en même temps qu'au niveau de la relation entre deux personnes où chacun peut incarner l'une ou l'autre de ces conduites.
Stoller a proposé une autre interprétation à l'érotisation de la douleur. Selon lui, ce n'est pas la douleur en elle-même, mais bien la capacité à contrôler efficacement la douleur, qui serait à la source du plaisir masochiste. Les personnes qui ressentent ce type de jouissance auraient vécu des douleurs physiques intenses au cours de leur petite enfance et appris à les contrôler : le plaisir viendrait de cette possibilité de contrôle.
De la perversion à la psychopathologie de tout un chacun
À l'origine, le sadomasochisme a été considéré comme une perversion sexuelle répréhensible et pathologique. Freud et les psychanalystes ont élargi le sens de la notion en considérant que le couple "activité - passivité" constitue les caractères fondamentaux opposés et indissociables de la vie sexuelle en général.
Par MaitresseLilith_selena
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